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Un engagement pour l’apiculture biologique à française chaque étape de la production

L’apiculture biologique française ou le retour au naturel

Parce que l’on en fera jamais mieux que la Nature, notre engagement quotidien auprès de nos abeilles prône le respect du vivant et du rythme naturel des abeilles via une apiculture biologique française et raisonnée.

Soins et gestion des ruches

Chaque ruche évolue à son propre rythme, et pour ne pas brusquer nos abeilles, nous veillons à en tenir compte lors de nos différentes interventions. Le cahier des charges français concernant l’apiculture biologique française est assez…chargé !

Entre autres, on retrouve l’utilisation obligatoire du bois pour les ruches (corps, cadres, et hausses…) en opposition à des ruches en plastique ou polystyrène. La réutilisation de la cire produite par nos abeilles pour nos cadres (afin de ne pas utiliser de cadres en plastique).

Également, une zone de butinage est délimitée dans un périmètre de 3km autour de nos ruches, c’est-à-dire que dans ces 3km environnant on ne trouvera que des cultures certifiées bio, ou bien des prairies naturelles, forêts, étangs… c’est ainsi que nous garantissons un miel bio.

Pour ce qui est des “traitements”, on privilégie une fois de plus le naturel pour nos abeilles, comme avec l’utilisation d’huiles essentielles, ou bien d’acide oxalique ou formique (naturellement présent chez les fourmis par exemple).

Concernant nos interventions, nous sommes partisans du “moins on intervient, mieux c’est!”. Pourquoi ? Parce qu’elles savent et sauront toujours ce qui est mieux pour elles !

Nos petites abeilles sont le fruit d’une sélection naturelle et…un peu moins naturelle. Notre objectif est d’avoir des abeilles toujours plus résistantes aux aléas climatiques et aux prédateurs, afin qu’elles puissent survivre sans intervention humaine.

Attention ! Cela ne veut pas dire qu’il y a moins de travail pour nous apiculteurs, il y a au contraire 2 fois plus de travail (et encore, on minimise…). Il faut constamment les observer et noter ces observations : comment réagissent-elles en cas de canicule, en présence de frelons asiatiques, lors d’un hiver doux, à quelle vitesse bâtissent-elles, sont-elles économes pour durer tout un hiver…? Autant de questions et de critères qui nous permettent de sélectionner des ruches résistantes et de dupliquer ces souches d’abeilles le plus naturellement possible.

Nous allons donc minimiser le nombre d’interventions par ruche en les connaissant mieux. Nous sommes ainsi plus rapide et plus efficace lors de chacune d’entre elles, pour ne pas perturber nos abeilles. C’est également pour ces raisons que nous avons fait le choix de ne pas faire de transhumance (déplacer les ruches au fil des saisons). Nos ruches sont sédentaires et évoluent toute leur vie dans le Lot-et-Garonne.

Récolte et transformation du miel

Parlons maintenant des choses plus gourmandes: le miel et sa récolte ! En reprenant quelques informations essentielles pour bien comprendre ce qui va suivre.
Chaque ruche est constituée d’un corps (pour vulgariser, une grosse boîte carrée en bois) dans laquelle on trouve des cadres (des plaques de cire encadré de bois) sur lesquels nos abeilles vont bâtir des alvéoles pour stocker le miel, le pollen, et permettre à la reine de pondre des futures abeilles.
Au-dessus de ce corps, on va poser des hausses (qui fait à peu près la moitié de la taille du corps en bois sur sa hauteur) pour pouvoir y mettre des cadres de hausses (même principe que ceux de corps mais moitié moins haut) afin que nos abeilles y stockent des réserves supplémentaires de miel.

Etape 1

Pose des hausses

Attention ! Pas de pillage chez nous ! On ne touche jamais au miel présent sur les cadres de corps de nos ruches. On ne prend que le surplus présent dans les hausses. Attention, accrochez-vous parce que ça se corse…

Une ruche n’a de cesse de produire du miel et du pollen. Tant que la météo et la nature le permettent, les abeilles vont récolter nectars de fleurs (qui deviendront du miel) et du pollen – peu importe si l’hiver dure 2 mois ou 2 ans ! Sauf que (et là est le piège), lorsque l’on pose des hausses, on rajoute forcément de l’espace supplémentaire dans une ruche, et la température globale doit être à 35 degrés environ (hiver comme été).

Nous adaptons donc à chacune de nos ruches le nombre de hausses posées ainsi que le moment auquel nous les posons pour ne pas les mettre en danger

Etape 2

Récolte des cadres

La pose des hausses se succède au fil des semaines et au bon vouloir de la météo… Les abeilles vont ensuite remplir les alvéoles des cadres de hausses avec du bon miel. Une fois que le miel au sein des alvéoles atteint le bon taux d’humidité pour lui assurer une conservation optimale, les abeilles vont fermer (operculer) l’alvéole avec une fine pellicule de cire. Mais c’est uniquement quand toutes ces alvéoles sont operculées, que l’on va nous apiculteur, récolter les cadres de miel. On garantit ainsi un miel de grande qualité !
Chaque cadre est récolté à la main, pour ne pas brusquer nos abeilles.

Etape 3

Extraction du miel

C’est l’heure de l’extraction ! Rien de bien compliqué, les cadres de miels vont passer dans différentes machines pour finir en cuves où le miel décantera tranquillement pendant plusieurs semaines.

Dans un premier temps, ils sont désoperculés par des petites griffes métalliques qui vont retirer la pellicule de cire qui renferme le miel.
Puis passage en centrifugeuse pour extraire par la force centrifuge, le miel des alvéoles. Petit tour dans un bain marie (35 degrés, température de la ruche) pour que le miel reste liquide et puisse filer jusqu’aux cuves ! Passage par 2 tamis pour retirer le maximum d’impuretés, comme des petits morceaux de bois des cadres par exemple, puis en chambre chaude (35 degrés également).

Le miel décante par le haut, les impuretés restantes vont remonter, et au bout de quelques semaines, nous pourrons procéder à la mise en pot du miel.

Les avantages de l’apiculture biologique

Quel est l’intérêt d’une apiculture biologique française ? Les Abeilles de Malescot ne sont pas des pourfendeurs de culture conventionnelle ou apiculture conventionnelle.

Nous souhaitons seulement protéger au mieux nos abeilles et la nature. L’utilisation du bois pour nos ruches fait donc plus sens que celle du plastique, mais si cela est beaucoup plus onéreux…Le réchauffement climatique menace gravement notre écosystème et plus directement nos abeilles.

Selon nous, le retour à une agriculture et apiculture biologique française constitue un retour au naturel et une façon à notre échelle de préserver l’environnement. Cela veut aussi dire malheureusement que certaines années, les récoltes sont bien maigres et les populations d’abeilles mises à mal…

Pour autant, les variétés biologiques et naturelles (cultures, fleurs…) regorgent de nectars de qualité, et authentiques ! Nous garantissons ainsi un miel naturel, de qualité, dans le respect de nos abeilles et de la nature.

Des questions sur l’apiculture biologique française ?

Il y a de nombreuses différences avec l’apiculture conventionnelle, tant dans les pratiques que dans le choix du matériel. Pour en citer quelques-unes : les zones de butinage, le type de ruche (bois, plastique…), les traitements utilisés en cas de maladie…

Grâce à l’apiculture biologique, on obtient des souches d’abeilles naturellement plus résistantes aux maladies, aux prédateurs, aux changements climatiques… Et tout cela sans utiliser de moyens qu’elles n’auraient pas à disposition dans la nature (antibiotiques, plastique…).

Respecter le cahier des charges de l’apiculture biologique (disponible sur internet). La première année est une année de certification test. Puis au bout d’un an, et après le contrôle du respect de ce cahier des charges, on obtient la certification apiculture (plutôt agriculture) biologique. Chaque année, un organisme certificateur renouvelle le contrôle et peut également demander des analyses de miels, des sols en cas de doute.

Les mêmes auxquels sont confrontés les abeilles, à la différence que nous ne pouvons utiliser que des méthodes naturelles pour y faire face. Le plus important étant le réchauffement climatique : les saisons ne sont plus assez marquées et perturbent le rythme naturel de nos abeilles (un hiver chaud, un été pluvieux…). Il y a aussi l’arrivée de nouveaux prédateurs qui ne sont pas censés être présents sur le territoire (exemple : le frelon asiatique qui est arrivé par avion).

Absolument pas ! Nous privilégions toujours la traçabilité. Mieux vaut consommer local et non bio que du miel bio de très loin. Aussi, le bio n’est pas toujours adapté et possible pour certaines variétés de miel. Pourquoi ? Parce que les apiculteurs n’ont pas tous la possibilité de maîtriser l’environnement de leurs ruches comme nous le faisons et dépendent des cultures environnantes.

En savoir plus sur notre production de miel 🍯

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