Un engagement pour lâapiculture biologique Ă française chaque Ă©tape de la production
Lâapiculture biologique française ou le retour au naturel
Parce que lâon en fera jamais mieux que la Nature, notre engagement quotidien auprĂšs de nos abeilles prĂŽne le respect du vivant et du rythme naturel des abeilles via une apiculture biologique française et raisonnĂ©e.
Soins et gestion des ruches
Chaque ruche Ă©volue Ă son propre rythme, et pour ne pas brusquer nos abeilles, nous veillons Ă en tenir compte lors de nos diffĂ©rentes interventions. Le cahier des charges français concernant lâapiculture biologique française est assezâŠchargĂ© !
Entre autres, on retrouve lâutilisation obligatoire du bois pour les ruches (corps, cadres, et haussesâŠ) en opposition Ă des ruches en plastique ou polystyrĂšne. La rĂ©utilisation de la cire produite par nos abeilles pour nos cadres (afin de ne pas utiliser de cadres en plastique).
![](https://domainedemalescot.fr/wp-content/uploads/fabian-kleiser-uAE7pdTXfkQ-unsplash.jpg)
Ăgalement, une zone de butinage est dĂ©limitĂ©e dans un pĂ©rimĂštre de 3km autour de nos ruches, câest-Ă -dire que dans ces 3km environnant on ne trouvera que des cultures certifiĂ©es bio, ou bien des prairies naturelles, forĂȘts, Ă©tangs⊠câest ainsi que nous garantissons un miel bio.
Pour ce qui est des âtraitementsâ, on privilĂ©gie une fois de plus le naturel pour nos abeilles, comme avec lâutilisation dâhuiles essentielles, ou bien dâacide oxalique ou formique (naturellement prĂ©sent chez les fourmis par exemple).
Concernant nos interventions, nous sommes partisans du âmoins on intervient, mieux câest!â. Pourquoi ? Parce quâelles savent et sauront toujours ce qui est mieux pour elles !
Nos petites abeilles sont le fruit dâune sĂ©lection naturelle etâŠun peu moins naturelle. Notre objectif est dâavoir des abeilles toujours plus rĂ©sistantes aux alĂ©as climatiques et aux prĂ©dateurs, afin quâelles puissent survivre sans intervention humaine.
Attention ! Cela ne veut pas dire quâil y a moins de travail pour nous apiculteurs, il y a au contraire 2 fois plus de travail (et encore, on minimiseâŠ). Il faut constamment les observer et noter ces observations : comment rĂ©agissent-elles en cas de canicule, en prĂ©sence de frelons asiatiques, lors dâun hiver doux, Ă quelle vitesse bĂątissent-elles, sont-elles Ă©conomes pour durer tout un hiverâŠ? Autant de questions et de critĂšres qui nous permettent de sĂ©lectionner des ruches rĂ©sistantes et de dupliquer ces souches dâabeilles le plus naturellement possible.
Nous allons donc minimiser le nombre dâinterventions par ruche en les connaissant mieux. Nous sommes ainsi plus rapide et plus efficace lors de chacune dâentre elles, pour ne pas perturber nos abeilles. Câest Ă©galement pour ces raisons que nous avons fait le choix de ne pas faire de transhumance (dĂ©placer les ruches au fil des saisons). Nos ruches sont sĂ©dentaires et Ă©voluent toute leur vie dans le Lot-et-Garonne.
RĂ©colte et transformation du miel
Parlons maintenant des choses plus gourmandes: le miel et sa récolte ! En reprenant quelques informations essentielles pour bien comprendre ce qui va suivre.
Chaque ruche est constituĂ©e dâun corps (pour vulgariser, une grosse boĂźte carrĂ©e en bois) dans laquelle on trouve des cadres (des plaques de cire encadrĂ© de bois) sur lesquels nos abeilles vont bĂątir des alvĂ©oles pour stocker le miel, le pollen, et permettre Ă la reine de pondre des futures abeilles.
Au-dessus de ce corps, on va poser des hausses (qui fait Ă peu prĂšs la moitiĂ© de la taille du corps en bois sur sa hauteur) pour pouvoir y mettre des cadres de hausses (mĂȘme principe que ceux de corps mais moitiĂ© moins haut) afin que nos abeilles y stockent des rĂ©serves supplĂ©mentaires de miel.
Etape 1
Pose des hausses
Attention ! Pas de pillage chez nous ! On ne touche jamais au miel prĂ©sent sur les cadres de corps de nos ruches. On ne prend que le surplus prĂ©sent dans les hausses. Attention, accrochez-vous parce que ça se corseâŠ
Une ruche nâa de cesse de produire du miel et du pollen. Tant que la mĂ©tĂ©o et la nature le permettent, les abeilles vont rĂ©colter nectars de fleurs (qui deviendront du miel) et du pollen – peu importe si lâhiver dure 2 mois ou 2 ans ! Sauf que (et lĂ est le piĂšge), lorsque lâon pose des hausses, on rajoute forcĂ©ment de lâespace supplĂ©mentaire dans une ruche, et la tempĂ©rature globale doit ĂȘtre Ă 35 degrĂ©s environ (hiver comme Ă©tĂ©).
Nous adaptons donc à chacune de nos ruches le nombre de hausses posées ainsi que le moment auquel nous les posons pour ne pas les mettre en danger
Etape 2
RĂ©colte des cadres
La pose des hausses se succĂšde au fil des semaines et au bon vouloir de la mĂ©tĂ©o⊠Les abeilles vont ensuite remplir les alvĂ©oles des cadres de hausses avec du bon miel. Une fois que le miel au sein des alvĂ©oles atteint le bon taux dâhumiditĂ© pour lui assurer une conservation optimale, les abeilles vont fermer (operculer) lâalvĂ©ole avec une fine pellicule de cire. Mais câest uniquement quand toutes ces alvĂ©oles sont operculĂ©es, que lâon va nous apiculteur, rĂ©colter les cadres de miel. On garantit ainsi un miel de grande qualitĂ© !
Chaque cadre est récolté à la main, pour ne pas brusquer nos abeilles.
Etape 3
Extraction du miel
Câest lâheure de lâextraction ! Rien de bien compliquĂ©, les cadres de miels vont passer dans diffĂ©rentes machines pour finir en cuves oĂč le miel dĂ©cantera tranquillement pendant plusieurs semaines.
Dans un premier temps, ils sont désoperculés par des petites griffes métalliques qui vont retirer la pellicule de cire qui renferme le miel.
Puis passage en centrifugeuse pour extraire par la force centrifuge, le miel des alvĂ©oles. Petit tour dans un bain marie (35 degrĂ©s, tempĂ©rature de la ruche) pour que le miel reste liquide et puisse filer jusquâaux cuves ! Passage par 2 tamis pour retirer le maximum dâimpuretĂ©s, comme des petits morceaux de bois des cadres par exemple, puis en chambre chaude (35 degrĂ©s Ă©galement).
Le miel décante par le haut, les impuretés restantes vont remonter, et au bout de quelques semaines, nous pourrons procéder à la mise en pot du miel.
Les avantages de lâapiculture biologique
Quel est lâintĂ©rĂȘt dâune apiculture biologique française ? Les Abeilles de Malescot ne sont pas des pourfendeurs de culture conventionnelle ou apiculture conventionnelle.
Nous souhaitons seulement protĂ©ger au mieux nos abeilles et la nature. Lâutilisation du bois pour nos ruches fait donc plus sens que celle du plastique, mais si cela est beaucoup plus onĂ©reuxâŠLe rĂ©chauffement climatique menace gravement notre Ă©cosystĂšme et plus directement nos abeilles.
Selon nous, le retour Ă une agriculture et apiculture biologique française constitue un retour au naturel et une façon Ă notre Ă©chelle de prĂ©server lâenvironnement. Cela veut aussi dire malheureusement que certaines annĂ©es, les rĂ©coltes sont bien maigres et les populations dâabeilles mises Ă malâŠ
Pour autant, les variĂ©tĂ©s biologiques et naturelles (cultures, fleursâŠ) regorgent de nectars de qualitĂ©, et authentiques ! Nous garantissons ainsi un miel naturel, de qualitĂ©, dans le respect de nos abeilles et de la nature.
Des questions sur lâapiculture biologique française ?
Il y a de nombreuses diffĂ©rences avec l’apiculture conventionnelle, tant dans les pratiques que dans le choix du matĂ©riel. Pour en citer quelques-unes : les zones de butinage, le type de ruche (bois, plastiqueâŠ), les traitements utilisĂ©s en cas de maladieâŠ
GrĂące Ă lâapiculture biologique, on obtient des souches dâabeilles naturellement plus rĂ©sistantes aux maladies, aux prĂ©dateurs, aux changements climatiques⊠Et tout cela sans utiliser de moyens quâelles nâauraient pas Ă disposition dans la nature (antibiotiques, plastiqueâŠ).
Respecter le cahier des charges de lâapiculture biologique (disponible sur internet). La premiĂšre annĂ©e est une annĂ©e de certification test. Puis au bout dâun an, et aprĂšs le contrĂŽle du respect de ce cahier des charges, on obtient la certification apiculture (plutĂŽt agriculture) biologique. Chaque annĂ©e, un organisme certificateur renouvelle le contrĂŽle et peut Ă©galement demander des analyses de miels, des sols en cas de doute.
Les mĂȘmes auxquels sont confrontĂ©s les abeilles, Ă la diffĂ©rence que nous ne pouvons utiliser que des mĂ©thodes naturelles pour y faire face. Le plus important Ă©tant le rĂ©chauffement climatique : les saisons ne sont plus assez marquĂ©es et perturbent le rythme naturel de nos abeilles (un hiver chaud, un Ă©tĂ© pluvieuxâŠ). Il y a aussi lâarrivĂ©e de nouveaux prĂ©dateurs qui ne sont pas censĂ©s ĂȘtre prĂ©sents sur le territoire (exemple : le frelon asiatique qui est arrivĂ© par avion).
Absolument pas ! Nous privilĂ©gions toujours la traçabilitĂ©. Mieux vaut consommer local et non bio que du miel bio de trĂšs loin. Aussi, le bio nâest pas toujours adaptĂ© et possible pour certaines variĂ©tĂ©s de miel. Pourquoi ? Parce que les apiculteurs nâont pas tous la possibilitĂ© de maĂźtriser l’environnement de leurs ruches comme nous le faisons et dĂ©pendent des cultures environnantes.
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